Ce mot résume bien la semaine, qui n’est pas terminée bien que nous soyons vendredi. Je suis parti lundi à Kindia pour réaliser des tests de sélection pour les futurs hommes du rang de nos sapeurs-pompiers. De retour hier soir, les choses événements se sont enchaînés d’autant que notre directeur général, unique soutien que nous avons, est sérieusement malade. Mon patron s’est donc débrouillé seul cette semaine, et durant les 2 prochaines semaines ce sera mon tour. Ce week-end sera studieux puisque nos missionnaires travaillent sur des formations de secourisme au profit des citoyens français résidant en Guinée et sur des audits de prévention pour renforcer la sécurité de bâtiment dépendant de l’ambassade de France. Dans le même temps, une frégate fait escale en Guinée et nous devons assurer des missions de représentations. Dans le même temps il faut préparer la fin de formation qui aura lieu vendredi, et les nouveaux stages qui seront guinéo-Guinéens (ce qui vous laisse imaginer le travail à faire) de début juin. Bref, on ne chôme pas, et je dois dire que je les journées ne sont pas assez longue pour faire tout ce qu’il y a à réaliser.
Mais passons aux images. Kindia.
Cette ville se situe à environ 150 kilomètres de Conakry et est le siège de la 1ère région militaire. Il me fallait sélectionner 60 postulats qui doivent intégrer le 3 juin la protection civile. Ces jeunes hommes sont dans un centre d’instruction depuis 3 ans. Ils sont logés et nourris, mais non soldés. Recrutés au sein des forces armées, après le putsch de Dadis Camara, alors que le pays ne pouvait se payer ce luxe, l’avènement de la démocratie à stopper net leur carrière militaire. Depuis, il faut les recaser. Les sélections ont été les mêmes que celles réalisées en Mars au sein des sapeurs-pompiers. Elles se sont déroulées avec le sens de l’organisation qui caractérise le Guinéen… ce qui a mis ma patience à rude épreuve. Au résultat, je n’ai, malheureusement que peu d’images de paysage à vous montrer. Je vous laisse néanmoins découvrir ces quelques clichés.